Nous vous parlions récemment des full spectrum doulas. En ce début de semaine mondiale des doulas, nous revenons sur ce sujet qui nous tient à cœur !
Il s’agit d’un terme très utilisé dans certaines parties du globe, notamment en Amérique du Nord, pour permettre aux client·es de choisir plus aisément une doula qui saura répondre à leurs besoins particuliers.
Ainsi, les doulas full spectrum s’engagent à accompagner toute personne quels que soient son genre, son orientation sexuelle, ses origines… Elles soutiennent tous les parcours reproductifs : préconception, grossesses adolescentes, grossesses arrêtées, interruptions volontaires ou médicales de grossesse, choix d’accouchements plus ou moins médicalisés, accouchement sous le secret, deuil périnatal, adoption…
Les doulas full spectrum reconnaissent et respectent pleinement les expériences traumatiques passées et mettent tout en œuvre pour fournir des ressources appropriées et permettre des choix éclairés. Elles apportent leur soutien en toute situation, qu’elle soit choisie ou non. Elles sont convaincues que chacun·e mérite dignité, respect et soutien : nombre d’entre elles militent dans ce sens.
Pour résumer, leur travail n’est pas centré sur la naissance d’un enfant, mais couvre tout le spectre des événements de la vie reproductive.
Alors comment se fait-il que ce terme (ou sa traduction : « doula à large spectre ») ne soit pas utilisé en France ? La raison en est très simple : quand l’association Doulas de France a posé les premières bases du métier, en 2003, il semblait évident pour ses cofondatrices que le cœur de leur métier était dans l’accompagnement de toutes les situations reproductives.
Et au sein du Centre Galanthis nous proposons d’élargir encore cette définition, à l’accompagnement de toutes les situations, toutes les périodes de vie.
